Photo Club du Gâtinais

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comment bien choisir son reflex

1. La gamme d’objectifs et d’accessoires compatibles :

Certaines marques n’offrent pas une gamme très large d’objectifs et d’accessoires.
Selon l’investissement que représente l’achat de ce nouveau boîtier, il va ou non s’inscrire sur le long terme. Et si c’est le cas, il est toujours plus rentable de choisir une marque qui offre une large gamme, à la fois d’objectifs et d’accessoires, mais aussi de boîtiers (lorsqu’on en changera, ou pourra conserver ses objectifs).

2. La possibilité d’utiliser la sensibilité ISO automatique dans les modes A ou S:

De plus en plus de boîtiers reflex permettent d’utiliser la sensibilité ISO automatique en modes priorité ouverture et priorité vitesse.
C’est bien pratique, puisqu’on n’a plus à penser qu’à un seul des paramètres (ouverture ou vitesse), et tout le reste est géré automatiquement par l’appareil photo.

3. La possibilité de fixer des limites en sensibilité ISO automatique :

Lorsqu’on utilise la sensibilité ISO automatique, il peut être utile de la limiter à une plage sur laquelle la qualité de l’image est acceptable.
Certains boîtiers permettent d’utiliser les ISO automatiques tout en fixant une sensibilité maximale (et une vitesse minimale pour certains modes).
4. La présence de deux molettes de réglage :

Certains boîtiers ne sont équipés que d’une seule molette de réglage (c’est le cas de la plupart des reflex grand public).
Lorsqu’on travaille beaucoup en mode manuel (ce qui n’est pas forcément le cas si vous ne faites pas de studio), il est très pratique d’avoir deux molettes à disposition  : l’une pour régler l’ouverture du diaphragme, l’autre pour régler la vitesse.

5. L’accessibilité des réglages courants par des touches plutôt que par les menus :

Sur certains reflex, on peut presque tout faire en utilisant des boutons au lieu de passer par les menus : sensibilité ISO, balance des blancs, mode de mesure (matricielle / spot / centrale pondérée), mise au point (sélective ou dynamique)…
C’est un gain de temps appréciable pour ceux qui font beaucoup de reportage : dans le feu de l’action, on perd souvent des opportunités de prises de vues lorsqu’on doit fouiller dans ses menus pour effectuer un de ces réglages.

6. Le poids :

C’est évident, mais on n’y pense pas assez souvent.
Par contre,  il ne faut pas aller dans les extremes un boitier trop petit et trop léger pose plus de problèmes ( prise en main ,stabilité etc)

7. La vitesse de synchro flash :

La vitesse de synchro flash, généralement 1/125 s ou 1/250 s.
Elle est importante lorsqu’on travaille sur de l’éclairage créatif en extérieur.
Sans entrer dans les détails, une vitesse de synchro trop lente est préjudiciable : elle empêche souvent de « casser » la lumière ambiante pour recréer des conditions de studio en extérieur.
Pour certains effets, une synchro sur le dernier rideau est indispensable ( voir notice du boitier)

8. La présence d’un bouton programmable (AF-ON) :

Ce bouton situé non loin du déclencheur n’est pas utilisé par tous les photographes. J’ai pris l’habitude de m’en servir, en l’utilisant pour faire la mise au point (au lieu d’appuyer sur le déclencheur à mi-course). Cela permet par exemple de ne pas avoir à refaire la mise au point en cas de photos successives d’un sujet qui se trouve à la même distance.
Je me suis tellement habitué à utiliser ce bouton que je ne pourrais plus m’en passer. Mais encore une fois, beaucoup ne s’en servent pas, et il peut donc vous être tout à fait inutile.

9. La possibilité de créer des sets de réglages personnalisés :

Il est bien pratique de pouvoir créer des ensembles de réglages « tous faits » lorsqu’on aborde souvent des situations identiques à photographier.
Par exemple, sur mon boîtier, j’ai programmé un set de réglages pour le studio (balance des blancs sur « flash », sensibilité ISO non automatique, réglée sur 200, etc…) et un autre pour le reportage (sensibilité ISO automatique avec valeur maximale, etc…).
C’est un gain de temps appréciable lorsqu’on passe de l’une à l’autre des situations relativement souvent.

10. La surface du point en mesure spot :

Pour mesurer la lumière sur un point précis, il faut encore que ce point soit suffisament réduit. Et selon les boîtiers, la surface de ce point varie énormément.
Plus il est petit, plus il sera facile d’aborder des situations de contre-jour particulières, par exemple.


31/10/2011
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